En mars...

- Perdre des neurones
- Avoir envie de fromage, tout le temps et à n'importe quelle heure (et réinstaurer le "cheese time")
- Compter les jours, les semaines, les mois...
- Pleurer pour rien, et surtout pour n'importe quoi
- Bazarder toute sa garde-robe ou presque, et ressortir "l'autre"
- Y penser, tout le temps, et sourire.
- Leur apprendre la nouvelle dans des éclats de rire
- Dormir, dormir, et encore dormir
- Se dire vivement la suite
- Anticiper une année, qui ne sera, décidément, pas comme les autres
- Redevenir gaga devant un micro-pyjama
- Connaître des heures d'angoisse, et d'autres de félicité absolue
- Profiter, pour la dernière fois
- Avoir envie de fraises tagada et de fraisiers (mais pas trop de fraises tout court)...


...en mars, ils seront 3 dans la Kangou.

De blogueuse à blogueuse: Anaïs, de Poulatittude

Cela fait bien longtemps que je n'ai pas parlé ici de blogueuses que je suis (verbe suivre), puisque avec le temps, j'ai de moins en moins l'occasion de les lire, et que d'autres ont un contenu moins intéressant qu'autrefois...
Un des rares blogs auxquels je reste fidèle est celui d'une collègue du Mans (ben oui, un peu de chauvinisme, quand c'est justifié, ça a du bon): Poulatittude, tenu par Anaïs.
J'aime beaucoup l'univers qu'elle distille à travers ses (très nombreux! mais comment est-ce possible!) articles, son talent pour la photo y est pour beaucoup, et les valeurs qu'elle défend sont très proches des miennes, ça tombe bien...
Ici, on trouve de la déco, des billets d'humeur, des découvertes faites au Mans, à travers ses flâneries en ville...Un peu de cuisine aussi, car pour les avoir testé, et sa bannière ne ment pas, c'est bien la reine des cookies (je veux la recette!). Et de l'humour dans tous les coins, et c'est à ça qu'on reconnaît les bons blogs, croyez-moi.
Rencontre chez Anaïs et ses 2 mignons bambins en compagnie de kids en mode intenable:

Pluie de cookies sur les remparts

Mamomans: Depuis quand blogues-tu?

Anaïs: Je ne sais plus exactement! J'ai commencé à mon arrivée au Mans, en 2010.

M: Qu'est-ce qui t'a décidé à faire un blog?

A: Au départ, c'est la photo qui m'a donné l'idée de lancer un blog. J'ai voulu partager ce que je faisais et puis la ligne a évolué, j'ai commencé à parler de trucs de mamans, de bricolage, de mes recettes. J'aime beaucoup la déco, mais je suis loin de faire un blog spécialisé comme c'est le cas chez d'autres.
Je publie autour de tout ce qui me plaît.

M: Qu'est-ce que tu aimes dans le fait de bloguer?

A: J'aime partager autour de ce qui me plait, recevoir des commentaires et échanger avec les gens qui me lisent. (environ 40 lecteurs par jour en moyenne).

M: Blogueuse est-il ton seul "métier"?

A: Non, je suis ingénieur à Nogent (!), à mi-temps, je travaille spécifiquement sur les lingettes pour bébés!

M: Tu publies très souvent! Comment arrives-tu à suivre ce rythme!

A: Ce qui me motive encore plus aujourd'hui, c'est de publier simultanément mes photos sur Instagram et via Flickr. Je n'ai pas de temps donné pour m'occuper de mon blog, mais je prends 5 mn, par ci-par là. J'écris aussi souvent dans le train (1h20 porte à porte,ça laisse le temps d'écrire!)

M: D'où vient ton goût pour la photo?

A: J'ai découvert la photo quand j'ai étudié à Paris dans une école d'Arts appliqués, plutôt autour du design, et c'est devenu une passion.
J'ai participé à un groupe de photo amateur au Mans, avec lequel je postais des photos de la ville sur Flickr. Ce que j'aime, c'est un peu la technique et surtout les émotions que l'on exprime.

Le petit déj de base du Manceau (Copyright Nicolas Moreau)

M: Tu as transité dans de nombreuses villes, t'installer au Mans a été un choix ou une obligation?

A: Je viens du Mans, mes parents habitent dans le même quartier! J'ai été au lycée, ici, c'est là que j'ai rencontré mon mari, même si nous nous sommes retrouvés plus tard. J'ai vécu dans plusieurs quartiers de Paris, à Reims, en Allemagne où j'ai fait un stage Erasmus, avant de revenir en Région Parisienne. Mais la vie avec des enfants y devenait difficile. Et la présence des beaux-parents, notamment pour des questions de mode de garde, est bien pratique!

M: J'aime/ J'aime pas au Mans

A: +: La famille est là! Et puis c'est une ville assez tranquille.
-: Si on ne connaît personne, ce n'est pas forcément très drôle (ndb: ben non en fait!), il n'y a pas autant d'activités à faire que dans des villes plus importantes...

M: 3 adresses au Mans à nous conseiller?

A:- La quincaillerie Taugourdeau, une institution! (voir son drôlissime article à ce propos ici) 16 bis, rue Courthardy.
- Le restaurant mexicain El Taquito rue du Cornet, très petit donc il est nécessaire de réserver, mais très bon. On peut y tester de la bonne tequila et du mezcal (la boisson bizarre avec un ver dedans) -16, rue du Cornet.
- La boulangerie de la rue du Cornet, qui fait des éclairs énormes! Besnard, 17 rue du Cornet.

M: Et enfin, pourquoi "Poulattitude"?

A: Parce que j'aime bien les poules et que je rêve d'en avoir dans mon jardin!

http://poulattitude.over-blog.com/
Anaïs est aussi peintre! Un petit tour dans son atelier ici: https://www.facebook.com/AnaisJouanLignePeinture?fref=ts

Pitt'ocha et la tisane de couleurs

Vous en avez marre d'Henri Dès? Rémi vous tape sur les nerfs? (y'a de quoi...), vous êtes prêts à balancer Chantal Goya par la fenêtre?
J'ai trouvé ce qu'il vous faut! Les très prolifiques Ogres de Barback ont crée ce petit personnage, Pitt Ocha il y a presque 10 ans de cela, et depuis nous font suivre ses aventures à travers 3 albums, le petit dernier "Pitt Ocha et la tisane de couleurs" étant sorti il y a peine un mois.
C'est une découverte pour nous, et j'avoue qu'à l'origine je ne suis pas très fan de ce courant de chanson néo-réaliste à la française...
Mais là, rien de barbant du tout au contraire...

Mamaime

On est loin de la gnangnanterie habituelle de certains disques jeunesse...Les enfants adorent, et les parents aussi, c'est un signe!
Les Ogres ont invité toute leur bande de copains pour ce troisième opus, et pas des moindres: Thomas Fersen, Emily Loiseau, Juliette, Manu Chao, Danyèl Waro...que des pointures.


Et tout ça donne la patate, c'est plein de bonne humeur, ça fait danser les petits et chanter les parents..On mélange les influences de tous horizons, entre musique tsigane, brésilienne, créole, occitane...et tout ça va très bien ensemble.
Les orchestrations sont vraiment super, et ici on adore "Le vagabond", par Thomas Fersen, que reprennent avec entrain mes énergumènes de 8 ans...même si la partie en portugais à la fin.."on comprend rien!"
J'adore aussi la berceuse d'Anne Sylvestre, aka l'idole de mon jeune temps (hé oui, on écoutait pas Rihanna à l'époque), c'est beau à pleurer.
Et la reprise des "Sabots d'Hélène" de Brassens est en train de devenir un grand tube de la voiture!
Ca ne se prend pas au sérieux, ça rigole, on sent la générosité derrière tout ce projet. En effet, ces artistes auto-produits, reversent 1€ de la vente de ces disques à l'association qu'ils ont créée, Pitt Ocha, pour un monde de sons, qui a pour vocation de développer des projets autour de la musique dans des lieux où elle est plus difficilement accessible.


Mamaimemoins

On a un peu moins accroché avec l'histoire, que l'on zappe assez souvent pour accéder directement aux chansons. Le fond est un mélange de conte écolo et altermondialiste, l'esprit est bon mais ça ne suffit pas forcément à faire une bonne histoire.

Et puis à ce jour, je ne vois toujours pas de concerts programmés autour de ces albums de Pitt Ocha...c'est bien dommage, car je pense que j'ai sous la main une bande de groupies déchaînés qui metttraient le feu à la salle!


Pitt'Ocha et la Tisane de couleurs par les Ogres de Barback-Irfan

Des activités d'intérieur pour les petits...avec du Montessori dedans.

Depuis plusieurs mois, je me penche de plus en plus sur la pédagogie Montessori, pour mon travail mais aussi à la maison. J'ai ainsi aménagé un petit espace dans la chambre du boy (2 ans et des poussières) l'été dernier, et il semble y trouver son compte, en choisissant selon ses envies l'activité qui lui plait. L'avantage de ce genre d'"ambiance" est aussi qu'on épure au maximum le choix des éléments mis à disposition, que les petits remettent peu à peu à leur emplacement d'origine. Ce qui en fait un endroit vite rangé, et presque jamais en vrac! Appréciable dans une chambre d'enfant!

Ma plus grande (4 ans presque 5) se prête aussi à coeur joie à ces activités de manipulations, et peut passer de longues minutes à verser, transvaser, tracer, classer...
Tout cela à adapter en fonction des capacités de chaque enfant, de ses passions du moment (le fiston est dans sa phase "couleurs" en ce moment, par exemple...

Et puisque la météo et les maladies à la chaîne nous cantonnent à notre doux foyer, voilà ce quelques activités faciles et réalisables à moindres frais!

-Les tris de couleurs: Pratique et rapide à faire: avec une boîte d'oeufs, j'ai colorié le fond de chaque alvéole (on peut aussi faire faire le boulot par un plus grand!), avec autant de couleurs différentes. Un set de perles multicolores servira à réaliser cette activité de classement à 2€ 6 sous! Je pense qu'il est possible de la simplifier (on vise un peu haut parfois), avec une boîte de 4, puis de 6 oeufs, etc. Pour l'instant les couleurs primaires, c'est déjà bien assez balèze!

-Une autre activité pas chère et efficace: les versés.

Ici, vous n'avez que l'embarras du choix. L'idée étant de commencer pour les plus petits avec de gros objets (j'avais utilisé des noisettes lorsque boy avait environ 18 mois), pour éviter le risque d'avalement, mais aussi car ils permettent une meilleure préhension.
En avançant dans le temps, on pourra passer à des graines plus petites, et là, il suffit de faire l'inventaire de vos fonds de tiroirs: pois chiches, haricots, riz, pâtes, lentilles...
J'utilise deux petits bols placés dans un plateau, j'ai récupéré un verre doseur issu d'un kit de cuisine pour enfant, et c'est parti pour des heures de patouilles effrénées.


 Et si vous avez l'amour du risque, avec une toile cirée placée sous la table (très conseillée), vous pouvez remplacer les graines par de l'eau! J'ai expérimenté avec eux le tranvasement d'un bol à l'autre avec une éponge (magique!), et pour la plus grande, avec une pipette (celle du médicament rose est bien adaptée).

- Tout simple également, mais avec l'aspirateur à portée de main, les patouilles dans la semoule...j'ai pris des grains très fins (et quel bonheur à toucher! c'est très relaxant!), versés dans un moule à tarte, et j'ai laissé à leur disposition des emportes-pièces, fiston étant allé chercher de lui-même des fourchettes, cuillères...
La grande a pu faire des dessins et tracer les lettres qu'elle connaît déjà (l'écriture dans la semoule, en association avec le toucher des lettres rugueuses est très utilisé dans la pédagogie Montessori).
Cela fonctionne également avec de la farine, du sable...

Préférer une éponge non grattante, sinon aïe les mains!

Pour en savoir plus sur la pédagogie Montessori, lire mon article sur La maison des enfants du Mans.

Emission du 4/09/2012 sur France Bleu Maine: Comment passer une année scolaire zen?

Ça y est, la cloche a sonné, les cartables sont garnis, les baskets neuves brillent, c'est bel et bien la rentrée pour les bambins.

S'il s'agit d'un passage qui peut être difficile à aborder pour eux, il ne l'est pas moins pour leurs parents, qui sont parfois désorientés quand à la manière de bien accompagner leur progéniture, sans trop lui mettre de pression.

Et là, c'est en tant que mère d'élève mais surtout que maîtresse d'école (hé oui, blogueuse n'est pas un vrai métier, parait-il), que je vous propose quelques pistes pour passer une année scolaire sereine:

1) S'il s'agit d'une première rentrée pour votre enfant, ou d'une rentrée au CP par exemple, "classe-charnière" s'il en est, il peut être utile de partager avec lui vos souvenirs d'école (les bons, de préférence!), en le rassurant s'il a quelques angoisses, puisque nous avons tous eu les mêmes! Mais il est important de présenter l'école sous un jour positif.

2) Le soir, parlez de leur journée avec eux, (ainsi que de la vôtre!), cela permet de relâcher la pression, de se vider de ses petits soucis ou de partager les petits évènements vécus à l'école. Ainsi, vous montrez que leur journée de travail a autant d'importance que la vôtre, et que vous vous intéressez à sa vie de classe (sans  insister s'il ne se livre pas de lui-même!).

3) Concernant l'épineux sujet des devoirs, même si les enfants vont à l'étude, jetez un coup d'oeil à ce qu'il a fait, vérifiez qu'ils sont faits, et s'il les fait à la maison, posez-vous un instant avec lui. C'est encore une fois un moyen de lui prouver la valeur de ce qu'il fait à l'école.

4) Si un livre est étudié en lecture suivie, lisez-le! Cela provoquera des échanges en famille, et prouvera que la lecture n'est pas qu'une matière à faire en classe, mais qu'elle est synonyme de partage!

5) Valorisez ses nouvelles acquisitions: mettez à contributions ses nouvelles connaissances, s'il a appris à lire l'heure, faites-lui regarder l'horloge, demandez-lui s'il reconnaît ces mots d'anglais, comment se nomme telle espèce...

6) Enfin...faites-lui confiance. Chaque élève a son rythme, sa personnalité, sa maturité, son âge...si le cousin Léo est lecteur en septembre et la voisin dès la Grande section....pas de compétition! Cela n'apporte rien à personne...à part une rivalité mal placée entre les enfants.
Tout vient à point à qui sait attendre!

NB: Si je suis un peu moins présente sur le blog ces temps-ci, c'est que pour moi aussi l'heure de reprendre mon cartable a sonnée...mais je continuerai à publier, sans doute moins souvent, et à intervenir sur France Bleu Maine tous les mois!
Merci en tout cas pour ces derniers mois de congé parental....très occupé, grâce à vous!

Kangourou kids Le Mans

Faire garder ses enfants, c'est de l'avis de tous la croix et la bannière.

Si vous n'avez pas eu la chance d'obtenir une place en crèche municipale, ou si ce type de structure ne convient pas à vos besoins, comment faire?
Face au manque de places chez les assistantes maternelles indépendantes, un nouveau type de prestataires de services a fait son apparition. Des entreprises comme Kangourou Kids, au Mans, qui permettent de mettre en relation les familles et les professionnelles de la petite enfance, recrutées selon des critères stricts.
Des solutions à la carte et à domicile pour des parents exigeants, c'est ce que propose Béatrice, qui dirige pour quelques mois encore, avant de céder sa place, l'agence du Mans.

Mamomans: Quelles sont les prestations proposées par Kangourou Kids?

Béatrice Leloup: L'agence propose un service de garde d'enfants régulière à domicile essentiellement, de sortie d'école, de complément de mode de garde avant ou après les horaires de crèches traditionnelles par exemple, et selon certains critères, du baby-sitting.
Nous possédons l'agrément qualité obligatoire pour les enfants de moins de trois ans. Il est délivré par la direction du travail et la PMI.
Nous établissons un devis sur mesure pour chaque demande. Si les parents travaillent à des horaires différentes selon les jours, le samedi, tôt le matin ou tard le soir, nous trouverons une personne qui conviendra, selon leurs besoins.
Si la personne est déjà cliente, et que la garde d'enfants est disponible, elle peut nous solliciter pour un baby-sitting, sinon nous l'orienterons vers d'autres professionnelles.

Les parents qui souhaitent s'organiser avec une autre famille pour une garde partagée peuvent également nous contacter, nous nous occuperons de la partie administrative.
Nous sommes un prestataire, ce qui fait de Kangourou kids l'employeur des personnes concernées.

M: Quelle est la valeur ajoutée de vos prestations par rapport à un mode de garde privé?

BL: Le fait que la garde se passe à domicile est un confort supplémentaire pour les parents et les enfants, puisque cela permet de respecter au  mieux leur rythme.
Par exemple, s'il est tôt, nul besoin de réveiller l'enfant pour aller chez quelqu'un.
Le soir, si les parents rentrent tard chez eux, l'enfant est prêt, il n'y a pas de bain ou de repas à préparer, ils ne gardent que la partie "agréable" à passer avec leur enfant.
L'enfant est dans son environnement à lui, avec la fraterie, et l'on respectera les consignes éducatives qui sont celles de la maison.
C'est également plus confortable pour les parents puisque nous gérons la partie administrative, les contrats de travail, les fiches de salaires, les attestations CAF...
Nous nous occupons également du recrutement, c'est donc un stress en moins pour les familles, puisque cette partie peut être longue et difficile.
En tant qu'agence certifiée qualité, nous travaillons selon des process précis, avec un contrôle des références systématiques et un entretien en agence.
La famille reçoit ensuite la personne à son domicile, mais il est très rare que le courant ne passe pas, selon les besoins et les critères que nous avons ciblés ensemble, le choix de la personne est plutôt cadré, il s'agit d'un feeling qui passera ou pas.
Mais les parents restent décisionnaires au final.


M: Il y a une grosse pénurie de structures et de personnel dans le secteur de la petite enfance en France. Quelles sont les réponses que peut amener une agence comme la vôtre?

BL: Des efforts ont été faits au sein des municipalités, notamment autour de l'accueil périscolaire, qui a été créé à certains endroits, ou dont les horaires ont été élargies, des crèches ont été ouvertes...
Mais c'est toujours très difficile aujourd'hui pour les parents de trouver une assistante maternelle qui ait la souplesse d'horaires dont ils peuvent avoir besoin, cela pose des soucis d'organisation qui font que les familles doivent elles-même modifier leurs horaires ou leurs jours de congés par exemple. Pour des familles monoparentales ou recomposées, c'est encore plus compliqué.
De plus il y a parfois de mauvaises surprises lors du recrutement des gardes d'enfants.


M: Une demande émerge de la part de certains parents (lecteurs de ce blog!) de "nounous natures", qui acceptent les couches lavables, pratiquent le portage, cuisinent local... votre agence peut-elle répondre à de telles demandes?

BL: Par la force des choses, oui, puisque les assistantes maternelles s'adaptent aux convictions des familles dans lesquelles elles travaillent, si cela ne reste pas trop contraignant. Elles suivent les habitudes des parents, et non le contraire, puisqu'elles travaillent à leur domicile.

M: Quels sont les tarifs proposés?

BL: Avec notre agence, le client ne paye que ce qu'il consomme. S'il décide de garder son enfant lors d'un jour de congé, ou qu'il arrive un quart d'heure plus tard que d'habitude, cela s'équilibrera sur le total d'heures payées. Nous ne sommes pas dans le cadre d'un forfait comme c'est le cas dans les modes de garde classiques.
Le tarif horaire est de 19.85€, et au-delà de 16h par mois, les familles peuvent bénéficier d'aides de la CAF.
S'il s'agit d'un complément de mode de garde, la CAF fera le calcul pour savoir si vous pouvez bénéficier d'aides, et à quelle hauteur.
S'il c'est le seul mode de garde pratiqué, la CAF verserai une aide forfaitaire. De plus, les prestations sont défiscalisées à partir d'un certain seuil à hauteur de 50%.
Mais le coût est forcément supérieur à celui d'un contrat classique, puisque nous sommes un prestataire, et que la garde se fait à domicile.

M: Si je suis un parent qui recherche une assistante maternelle pour mon enfant à la rentrée, est-ce encore le bon moment pour faire ma demande?

BL: Oui tout à fait, même s'il est possible que je ne trouve pas une solution immédiatement, la situation se préciserait vers la fin août.

M: Embauchez-vous toujours du nouveau personnel?

BL: Oui, nous avons tout le temps besoin de nouvelles personnes, que ce soit pour la rentrée ou tout au long de l'année, si de nouveaux besoins arrivent.
Mais contrairement à ce qui peut arriver en région parisienne, il est rare que les gardes d'enfants se relaient à plusieurs sur la même année, c'est bien souvent une même personne qui travaillera pour chaque famille.

http://www.kangouroukids.fr/
http://le-mans.kangouroukids.fr/
Kangourou Kids Le Mans
4 rue de la Paille
72100 Le Mans
02 43 23 25 41

Victoire! La 5e classe de l'école Kergomard est maintenue!

Après plusieurs mois d'attente, des manifs, une prise d'otage (consentie), des goûters festifs, des petitions, des articles dans la presse locale, des promesses, et encore des promesses....
Le directeur d'académie a enfin confirmé le maintien de la cinquième classe à l'école maternelle Kergomard (j'en avais parlé ici).

C'est une grande victoire pour les enfants, qui pourront ainsi continuer de travailler dans des conditions acceptables...
Et c'est un grand espoir pour tous les parents d'élèves, les enseignants, les syndicats qui se battent pour le maintien de ces classes, au Mans, dans la région, ou dans toute la France...

Je tire un grand coup de chapeau aux membres de l'Association de Parents d'élèves qui ont mené un combat sans relâche et qui ont su mobiliser un maximum de parents autour d'eux pour que cette classe puisse encore exister.

Le résumé de la fin de cette bataille ici: http://kergobouss.canalblog.com/archives/2012/06/22/24554067.html

Le bilinguisme à la maison (2/2): Durgyka, responsable du site Linguatoys.com (+ concours inclus!)

Le bilinguisme est un sujet qui me passionne, ces temps-ci...
Peut-être parce qu'une de mes premières expériences professionnelles fut d'être jeune fille au pair à Londres, où j'avais la responsabilité de parler français aux enfants d'un couple mixte...ce que j'ai assez mal réussi, puisque nos conversations se faisaient très souvent en franglais (ce qu'il ne faut surtout pas faire pour rendre un enfant bilingue!). Mais ils s'en sortaient déjà très bien, à 4 et 2 ans, même sans mon aide...
J'ai aussi enseigné à des élèves primo-arrivants, ce fut d'ailleurs une des postes les plus passionnants...
J'ai été par la suite entourée de familles multilingues, épatée et envieuse de la chance que représente cet accès aux langues chez ces petits.
J'ai déjà évoqué l'expérience de mon amie Oihana, dans ces lignes (ici), et voici aujourd'hui le témoignage de Durgyka Portes, pour qui les langues font partie de la vie quotidienne, personnelle autant que professionnelle...
Une enfance au Venezuela, une carrière de professeur d'anglais, puis d'espagnol, un mari français... ça rend polyglotte!
Et aujourd'hui, c'est avec le site Linguatoys.com qu'elle veut démocratiser l'accès au langues étrangères. J'ai eu un coup de coeur pour ce site tout neuf, et aussi pour le blog qui l'accompagne, et qui m'a fait découvrir des articles passionnants sur le sujet (liens à la fin de l'article).




Mamomans:  Quel est votre parcours et d'où vient votre intérêt pour les langues ?

Durgyka: J’ai passé mon enfance à Caracas, je me souviens que toute petite déjà je jouais à la professeur d’anglais avec ma voisine, nos poupées étaient nos élèves. Il faut dire aussi que dans mon « Kinder » (l’école maternelle vénézuélienne) on nous proposait quelques séances en anglais, toujours très divertissantes. J’ai continué l’anglais à l’école primaire cela me plaisait toujours autant. J’ai logiquement opté pour la filière littéraire au lycée dans laquelle le français et le latin étaient des matières obligatoires. Finalement, j’ai choisi de faire des études en langues étrangères à l’Université Centrale du Venezuela. Ainsi je suis devenue traductrice anglais-allemand-espagnol. Après l’université j’ai donné des cours d’anglais dans un collège de Caracas et aujourd’hui j’enseigne l’espagnol dans des classes de BTS à Toulouse.

M: Comment pratiquez-vous le bilinguisme chez vous? (dans des contextes particuliers?)

D: Alors que j’avais choisi la langue allemande à l’université le destin m’a donné un mari… français ! Durant nos premières années de vie commune au Venezuela nous parlions uniquement en espagnol car je ne maîtrisais pas trop le français. A notre arrivée en France, la langue de Molière a fait petit à petit son apparition dans nos conversations, si bien qu’au bout de quelques mois nous parlions en… fragnol ! Nous avons su y remédier en choisissant l’option une semaine, une langue ! Et ça marche !





M: Comment faire selon vous pour pratiquer au mieux le bilinguisme avec des enfants (dans le cas d'un couple mixte par exemple) ?

D: Dans le cas d’un couple mixte, la meilleure solution, et peut être la plus facile, est celle « d’un parent, une langue ». A partir du moment où l’enfant, dès son plus jeune âge, entend autour de lui quotidiennement deux langues il maîtrisera parfaitement les deux codes. Cependant, il arrive qu’une fois scolarisé l’enfant ne réponde plus dans la langue minoritaire, celle qui n’est pas parlée par ses petits copains de l’école. Cela ne signifie nullement qu’il ne comprend plus les deux langues. On peut remédier à cela en formant par exemple des groupes de jeux dans la langue devenue minoritaire. Le jeu reste le meilleur moyen d’utiliser une langue. C’est vrai chez l’adulte et c’est encore plus vrai chez l’enfant !

M:  Et pour les parents dont la langue étrangère choisie n'est pas la langue maternelle, recommandez-vous cette démarche? 

D: Bien sûr ! Pourquoi pas ? Deux pré-requis sont toutefois nécessaires : Premièrement, les parents doivent bien maîtriser la langue cible, et plus important encore qu’une bonne syntaxe, les parents doivent vraiment se sentir à l’aise avec cette langue. Deuxièmement, pour que ça fonctionne, il faut exposer l’enfant le plus souvent possible à cette langue. Ce n’est parce qu’un enfant va voir ses grands-parents qui parlent, par exemple, portugais, une ou deux fois par mois qu’il deviendra bilingue. En théorie, il faut qu’un minimum de 30% du temps de communication de l’enfant se fasse dans la langue cible. Encore une fois, le jeu, la lecture et les chansons, parce qu’ils favorisent l’interaction, sont d’excellents moyens ludo-didactiques !

M: Depuis quand existe Linguatoys.com et que proposez-vous ?

D: Linguatoys.com existe depuis le mois de mars 2012. Le site propose des jeux éducatifs traditionnels comme des puzzles, des lotos, des jeux de mémoires, ou encore des cartes visuelles en langues étrangères. Sur le site vous retrouverez également des contes pour enfant, des audio-livres et des chansons enfantines traditionnelles pour l’éveil aux langues vivantes, mais aussi pour sensibiliser l’enfant à l’interculturalité. N’oublions jamais qu’une langue est une façon de voir le monde qui nous entoure autant qu’elle n’est un moyen de communication.

M:  Quelques nouveautés à venir sur le site? des projets et des envies?

D: Actuellement notre offre est essentiellement axée sur l’anglais et l’espagnol mais nous proposons déjà quelques jeux et livres-CD en italien, allemand, chinois, japonais, arabe et français (FLE). L’idée est de continuer à développer l’offre dans ces langues. Je pense par exemple que l’arabe dispose d’un énorme potentiel malheureusement encore très peu développé en France. Il en va de même avec les langues régionales françaises comme l’occitan, le breton ou l’alsacien : en tant que Vénézuélienne je pense que les
Français bénéficient avec ces langues d’un patrimoine culturel est linguistique hors-normes qu’ils se doivent de préserver et surtout de transmettre.

http://www.linguatoys.com/
http://linguatoys.wordpress.com/


Des liens intéressants:
Comment élever un enfant bilingue ou plurilingue: http://linguatoys.wordpress.com/2012/04/30/comment-elever-un-enfant-bilingue-ou-plurilingue/
Le génie linguistique des bébés: http://linguatoys.wordpress.com/2012/05/08/le-genie-linguistique-des-bebes/

Merci à Durgyka pour ces échanges virtuels passionnants!




Et pour vous, un joli cadeau de la part de Durgyka:

Un livre-CD de la collection "Chante et Découvre"

Un CD  de chansons avec un livre contenant les paroles, leurs traductions en français et un imagier pour mieux assimiler le vocabulaire (pour enfants à partir de 3 ans).
Le gagnant choisira le livre-cd de son choix que ce soit: "Chante et découvre l'anglais", Chante et découvre l'espagnol" ou "Chante et découvre l'allemand".


Vous êtes bien sûr invités à "liker" la page facebook de Linguatoys ici, et celle de Mamomans là! 


Fin du concours le 28 mai 2012, à 19h.[concours terminé]


et la gagnante est...Marina at home! je t'envoie de ce pas un email, à toi de me préciser tes coordonnées, et en quelle langue tu souhaite recevoir ton livre-cd! Bravo et merci à tous!

Le bilinguisme à la maison (1/2): Oihana, maman franco-espagnole.

J'ai rencontré en arrivant ici une maman au profil un peu atypique. Oihana habite au Mans avec son mari et ses deux enfants, M. (3 ans) et A. (5 mois). Mais si vous êtes invités chez eux, ne vous étonnez pas d'entendre parler espagnol... en effet Oihana est née en Espagne et a la double nationalité française et espagnole, et cela s'entend.
C'est pourquoi elle et son mari ont fait le choix d'introduire le bilinguisme à la maison, tout naturellement.
Les petits étant partis s'étriper jouer, j'ai pu l'interroger pour en savoir un peu plus.

Mamomans: Quel est ton parcours, et pourquoi pratiquez vous le bilinguisme à la maison?

Oihana: J'ai 33 ans, je suis née en Espagne, au Pays Basque espagnol, d'une mère basque française et d'un père basque espagnol. Ma mère a toujours entendu le basque et le français à la maison, mais pour mon père, le basque était uniquement pratiqué à la maison, car sous Franco, il était interdit de le parler...[et ce jusqu'au milieu des années 1970]. Dans la rue, il parlait espagnol.
Mes parents se sont rencontrés à Paris, puis ont déménagé au Pays Basque espagnol.
Dans notre famille, tout le monde parlait français, mais à l'extérieur, nous parlions espagnol, bien sûr. Et c'est grâce à nos cousins et cousines que nous avons appris le basque.
Mon père avait voulu apprendre sa langue maternelle (le basque) à ma soeur aînée, mais on lui a alors conseillé d'éviter de le faire...comme quoi les approches ont bien changé!
J'ai ensuite fait ma scolarité au lycée français de Saint Sebastien, ma mère y étant enseignante.
Jusqu'au CM2, la scolarité s'est faite en français et en espagnol, et en 6e, j'ai du choisir entre la LV1 basque ou anglais. Aujourd'hui ces deux langues sont obligatoires au collège.
C'est en France que j'ai fait mon lycée, en français, espagnol et basque, puis j'ai intégré la fac d'espagnol de Bordeaux. Je suis aujourd'hui enseignante d'Espagnol et je suis arrivée au Mans en 2004.

M: La question du bilinguisme s'est-elle imposée à vous dès le premier enfant?

O: Oui, c'était évident. Je n'osais pas trop au début, car je pensais qu'il suffirait que nous allions en Espagne pour que l'apprentissage de la langue se fasse de lui-même. Mais il s'est avéré que nous n'y allions pas assez souvent.
C'est vers les 2 ou 3 mois de M. que j'ai commencé à lui parler espagnol, même si il m'a beaucoup entendu parler pendant la grossesse, étant enseignante dans cette langue!
J'hésitais aussi car ma langue maternelle étant le français, j'avais un peu de mal à envisager de parler une autre langue, notamment concernant le vocabulaire "affectif". Mais chez moi comme pour les personnes que je connais et qui sont dans le même cas, c'est l'espagnol qui a primé, et cela n'a pas été un obstacle, j'ai trouvé mes propres mots!

M: Au quotidien, comment pratiquez-vous les deux langues? Par quel biais?

O: C'est très simple, à la maison, je parle exclusivement en Espagnol aux enfants... et en-dehors aussi! Mon mari parle français avec eux, et nous respectons ainsi la règle selon laquelle une personne de la famille est associée à une langue, afin qu'il n'y ait pas de confusion pour eux.
Cela ne pose que très rarement de soucis à l'extérieur. Au contraire, les personnes sont souvent contentes d'essayer de se remémorer leurs souvenirs de classe (je confirme!).
Par ailleurs, ils entendront le basque ponctuellement, dans le cadre de ma famille.
L'apprentissage de l'espagnol passe aussi par des livres que je leur lis, des DVD, des chansons...qu'il choisit dans les deux langues en fonction de ce qu'il veut, rien n'est imposé, et il comprend les deux aussi bien.
Le plus souvent, il est uniquement avec moi, donc il parlera espagnol, mais si l'environnement est mixte, il parlera plus français. Il s'adapte à la langue la plus comprise par tous, logiquement.
Chez sa nounou, il arrive qu'il place quelques mots en espagnol, mais c'est souvent par facilité, quand il ne trouve pas le mot qu'il cherche!


M: Avec le papa, comment les choses se passent-elles?


O: Il ne parle pas espagnol, mais le comprend, il peut donc suivre nos conversations, et il parle en français aux enfants. Si personne ne parle français dans une assemblée, il peut toutefois parler espagnol pour se faire comprendre.
La décision de pratiquer le bilinguisme à la maison est une décision commune, ça ne le dérange donc pas que je parle espagnol chez nous.

M: Certains parents craignent qu'il y ait des mélanges entre les deux langues. Cela arrive-t-il?

O: Oui cela arrive parfois, mais de moins en moins au fil du temps. C'est souvent lorsqu'il n'a pas envie de faire l'effort de trouver un mot qu'il le dit dans une autre langue, si il lui est plus familier ainsi.
Dans ce cas, je fais comme si je ne comprenais pas et je l'oblige à reformuler sa phrase. Ainsi, il intègre le vocabulaire.
Il a bien compris que j'étais celle avec qui il parle en espagnol, et avec qui il doit parler en français (avec moi et mes enfants par exemple, M. parle systématiquement français).
Concernant l'apprentissage de chaque langue, il semblerait que l'acquisition des deux langues se ferait avec un petit peu plus de temps. M. n'articule parfois pas sur certaines phrases, et pour d'autres si...

M: Et lorsque M. entend plusieurs langues en même temps, au contact de la famille, n'y a-t-il pas de risque de confusion?

O: Dans ma famille un peu "atypique", j'ai également une tante kenyane, qui s'exprime en anglais avec son mari, et qui vit en France...mais elle s'exprime dans divers dialectes avec ses amis...
Pour moi, le fait de cotoyer des gens qui parlent des langues différentes est normal, c'est le fait de ne pas transmettre les langues maternelles des parents qui me parait moins compréhensible.
Je pense qu'en s'imprégnant plus tôt, il est plus facile pour les enfants d'imprimer les différentes langues... Quand nous sommes au Pays Basque, M. ne comprend et ne parle pas le basque mais en restant plus longtemps je pense que cela viendrait.

M: M. rentre bientôt en maternelle, comment envisages-tu ce cap?

O: Je compte en parler à la directrice de l'école ainsi qu'à l'enseignant, bien sûr, mais je n'ai pas d'inquiétudes particulières. Avec ses copains, il parle déjà de lui-même en français, cela se fera donc facilement.

Aux parents qui seraient dans la même situation, si ils s'en sentent capables et maîtrisent bien la langue, je conseillerai de ne pas hésiter, c'est une richesse incroyable de maîtriser plusieurs langues!


J'évoquerai bientôt à nouveau le bilinguisme avec une spécialiste de la question...et un petit cadeau à la clef!
[L'article en question est publié ici]

Bourse d'échanges de vêtements enfants au Mans

Je ne sais pas vous, mais durant les premières années de mes enfants, et en particulier durant leurs premiers mois, j'ai eu l'impression de passer mon temps à acheter des vêtements pour eux.
Heureusement que l'on peut compter sur les cadeaux de la famille et des amis (pour le 2e, nous avions bien spécifié: pas besoin de 500 doudous, par contre, des vêtements de garçon, on n'en a pas un seul!). Mais quand comme moi on ne connaît pas de famille proche ou d'amies ayant eu de bébés récemment, on se retrouve à se ruiner en mini-fringues.

C'est pourquoi il y a quelques mois, j'ai eu l'idée d'ouvrir un groupe sur Facebook: "Bourse d'échanges de vêtements enfants et maternité", afin que les personnes de la région du Mans puissent vendre, pourquoi pas prêter, ou donner (ça arrive!) les vêtements qui encombrent leurs armoires. Et à d'autres parents de faire de bonnes affaires à petit prix! En limitant les échanges à la région, cela permet aussi d'éviter les frais de port souvent bien dispendieux (5€ l'envoi pour 3 t-shirts à 1€, cherchez l'erreur...). Et aux mamans et papas de faire de sympathiques rencontres, pourquoi pas!



Le groupe accueille déjà 103 personnes, mais plus on est de fous, plus il y a de choix! Il suffit de cliquer sur l'onglet "photos", pour découvrir les albums classés par taille.
Et en ces temps de changement de saison, il y a de très bonnes affaires à faire en ce moment!
Et puis c'est aussi l'occasion de donner une deuxième vie à ces petits habits parfois si peu portés, ça s'appelle du développement durable, ça!

N'hésitez pas à faire une demande pour intégrer ce groupe, vous serez les bienvenus!
Par contre, j'apprécie que les annonces se limitent aux vêtements voir à la puériculture, pour le reste il y a une multitude d'autres groupes!

A bientôt!
https://www.facebook.com/groups/212009998839074/

Fermeture de classe à l'école Kergomard: les parents mobilisés

Depuis quelques semaines, c'est l'effervescence à l'école Kergomard, rue Voltaire. Cette école d'application (qui accueille donc des maîtres formateurs et des enseignants en formation), maintenait jusqu'ici des effectifs gérables (autour de 20 à 25 élèves), les enseignants ayant choisi de former des double niveaux pour maintenir un nombre d'enfants acceptable par classe.
Or selon le comptage de l'inspection, à 1 élève près, l'école est aujourd'hui menacée d'une fermeture de classe à la rentrée 2012. Avec pour conséquences des classes de 30 élèves, et un accueil des moins de 3 ans menacé. Mais l'association de parents d'élèves, alertée par la presse, s'est rapidement organisée afin de maintenir la pression et d'alerter les familles et les pouvoirs publics de cet état de fait.
Massivement soutenue par les parents de l'école, l'APE a déjà recueilli 200 signatures pour une pétition dénonçant cette fermeture qu'elle qualifie d'illégitime.
Faisons le point sur l'état des lieux à six mois de la rentrée 2012.

Mamomans: Quelles sont les critères qui déterminent cette fermeture de classe selon l'inspection académique?

Julie de l'APE: L'inspection a fixé un seuil de 116 élèves à partir duquel un poste d'enseignant devrait être supprimé dans notre école. Il est important de souligner que ce chiffre ne tient pas compte des "tout-petits" (moins de 3 ans). Malheureusement, il est clair qu'aujourd'hui ceux-ci ne sont plus considérés comme faisant partie de l'effectif normal d'une école maternelle. Or, cette année, l'école P. Kergomard en compte 10, en plus des 118 petits, moyens et grands. Si l'équipe pédagogique venait à être réduite, les tout-petits ne pourraient plus être accueillis. Par ailleurs, les classes restantes verraient leur effectif augmenter, c'est mathématique. Enfin, la directrice nous a confirmé que, tous les ans, un certain nombre d'élèves arrivaient en cours d'année scolaire, notamment durent le premier trimestre (une quinzaine en moyenne).

M: Quel serait le moyen pour que l'inspection revienne sur cette décision?

J: Il semble que l'inspecteur ne soit pas prêt à revenir sur sa décision tant que le nombre d'inscriptions réelles ne sera pas connu. Les inscriptions en mairie seront ouvertes à partir du 23 avril 2012, et nous  suivrons les choses de près. Si la décision de fermer une classe est maintenue malgré tout à la clôture des inscriptions, l'ultime comptage se fera le jour de la rentrée de septembre. Nous espérons cependant ne pas en arriver là, car cela impliquerait probablement de nommer un enseignant dans l'urgence, après avoir déstabilisé l'équipe pédagogique actuellement en place.

M: Quels soutiens avez-vous reçu jusqu'alors, et sous quelle forme?

J: Dès l'annonce des mesures envisagées pour l'école P. Kergomard, les élus se sont mobilisés. Mrs Perdereau et Jean, adjoints au maire, et Mme Karamenli, députée de la Sarthe, ont fait des démarches auprès de l'inspection pour lui demander de revoir ses prévisions. Les divers rendez-vous qu'ils ont pu obtenir avec l'inspecteur, M. Roy, n'ont pas été concluants pour le moment. Aux dernières nouvelles, le chiffre retenu par l'inspecteur d'académie est de 115... Par ailleurs, nous avons reçu un large soutien de la part des parents (et grands-parents !) à l'occasion de la pétition, puis du carnaval.

M: Quelles sont les actions prévues dans les semaines et les mois qui viennent?

J: La prochaine action se fera sous forme d'un goûter dans l'enceinte de l'école, le vendredi 6 avril, soit juste avant les vacances. Nous espérons rassembler un maximum de parents pour dresser un état des lieux ensemble, et les associer davantage aux actions suivantes. Nous envisageons en efffet de manifester devant l'inspection d'académie après les vacances de Pâques. Nous devrons être nombreux pour pouvoir faire du bruit ! Si nécessaire, nous poursuivrons notre mobilisation sous d'autres formes. L'information sera diffusée en temps utile. A ce propos, nous venons de mettre en place un blog, par l'intermédiaire duquel les parents, même non élus à l'APE (association des parents d'élèves), peuvent se tenir informés de nos activités et communiquer facilement avec nous (http://kergobouss.canalblog.com).


[edit du 26 juin: la classe a été maintenue! Bravo et félicitations à l'APE et à l'ensemble des parents et du corps enseignants pour leur combativité! (Voir ici pour l'épilogue)]


APE Ecole Pauline Kergomard, 100 rue Voltaire, 72000 Le Mans
Le blog de l'association de parents d'élèves des écoles Kergomard et Boussinière: http://kergobouss.canalblog.com 
Pour recevoir la newsletter: ape.kergobouss@yahoo.fr

Vos astuces de jeunes mamans (que vous n'avez jamais osé partager).

Lorsque j’ai voulu organiser un concours afin de vous faire gagner "Le Guide de la maman qui assure" et "Le cahier jeune maman des paresseuses", j’ai imposé une petite question, afin que vous me montriez que vous n’êtes pas des machines à faire des concours (si, si, ça existe !) et pour rester dans la thématique des bouquins. C'était  « Quelle est votre astuce pour faciliter la vie de toute jeune maman (et que vous n’avez jamais osé partager) ».

Combien de fois vous êtes vous dit : « Haaa, mais pourquoi on ne m’avait pas dit ça avant… », « Si j’avais su … », « La prochaine fois, surtout je ferai ça, et pas ça… ». Ca vous parle ? Moi aussi.

Et comme vos réponses étaient sacrément inspirées et futées, j’ai voulu les compiler ici, par thème. En y ajoutant mes trucs à moi (si vous me le permettez) parce que mince, y’a pas de raison que ça ne profite qu’à nous, ces bonnes idées ! (on est sympas, hein ?). Et au passage, merci à toutes les participantes ! Cet article, c’est aussi le vôtre !

En général

« Je n'ai pas de vraie astuce à donner mais une idée qu'on ne nous donne pas avant de devenir mère : vous faites comme vous pouvez sans vous mettre la pression, sans faire cas du regard des autres!! »

« Mon astuce est de ne pas se poser trop de questions et de ne pas écouter TOUS les conseils de tout le monde !!! »

« Astuce ou plutôt conseil, savoir s'écouter et se faire confiance et ne plus écouter les "il faut, on dit que...". »

« Prendre du temps pour souffler et du temps pour soi !!! »

« Faire confiance à son instinct et fermer ses oreilles aux critiques (surtout de la belle-mère) ;-) »

« Prendre un peu de temps pour soi au moins 1 fois par semaine (soins, sortie entre copines, sport...) »

Hoooo que je suis d’accord avec tout ça. Règle n°1 : On oublie les autres (sauf bébé et le chéri, bien sûr), règle n° 2 : On ne s’oublie pas ! Maman contente, bébé (et papa) contents !

On délègue !

« Au tout début, je dirais que c'était un partage des tâches avec le papa disproportionné (je m'explique : Chéri chéri en faisait plus que moi qui en profitait pour dormir ...) Maintenant que ma puce est plus grande c'est de la faire participer à sa hauteur (ex: vider la machine à laver c'est un jeu pour elle ...) »

« Faire croire à notre mari que nous sommes malade pour qu’il s’occupe de bébé pendant une journée ! »

 « Je n ai pas d enfants mais je dirai confier le gamin à mamie »

« Je fais participer mon fils de 18 mois à toutes les taches du quotidien depuis qu'il sait marcher ! Comme ça, quand il dort, j'en profite pour faire autre chose, avoir des moments à moi, me reposer... »

"Préparer un maximum de choses en avance : toujours un sac à langer de prêt à partir, menus prévus en avance pour la semaine, vêtements préparés le soir pour le lendemain matin et soir ...

J'avoue ça fait un peu (trop!) carré mais ça me permet de prendre de l'avance et d'avoir un peu plus de temps pour jouer, m'occuper de mon loulou. »

« Est-ce que je parle du bout de gâteau que je donne à M. pendant qu'on mange pour la faire patienter ou alors des séances télé au lit d'I. à 6h30 du mat pendant qu'on dormait ? J'hésite... »

« Se consacrer du temps à soi quelques heures par semaines...pour ma part, laissez le papa s'occuper de bébé pendant que je vais chez le coiffeur, et faire des courses... »

 « Je demande souvent conseil à ma maman et j'essaie de déléguer un peu au papa pour pouvoir de temps en temps prendre du temps pour moi ».

« Avoir une doula! ;-) »

Je salue au passage les astuces de bonnes feignasses relayées ici…mais bon qui c’est qui vient de ce taper une cohabitation 24h/24 avec un coloc particulièrement invasif pendant 9 mois ? Alors du calme, du repos, et un coup de main de l’être aimé (ou de maman/belle-maman si c’est envisageable…) ça devrait être écrit dans la constitution.

L’hygiène, c’est important

« Ah si peut être: je mettais une protection pour incontinence urinaire dans sa couche car sinon le matin bébé était trempé même avec une couche 4+.... »

« Autre astuce toujours avoir une couche et des lingettes sur soi croyez-moi ça sert toujours! »

Marre d’acheter un paquet de 360 couches tous les 5 jours ? Les couches lavables existent ! Et avec un  bain tous les 2 jours, bébé sentira tout aussi bon, promis.

Fooding

"Mon astuce : l'allaitement,  pas de lavage de bib, pas de stérilisation, pas de bouteille d'eau, pas de boîte de lait. Simple, rapide et vous pouvez partir léger en vadrouille. »

« Alors, je me suis rendue compte que préparer des biberons la nuit avec bébé dans les bras, ce n’est pas très pratique d'une main, verser l'eau sans en mettre trop, mettre le lait en poudre sans en mettre partout... pas évident. Le soir avant de me coucher, je prépare donc mes biberons : je mets la quantité d'eau dont j'ai besoin, je ferme avec le bouchon mais sans tétine pour pas que ça soit renfermé, et puis je prépare mes doses de lait dans mes petits doseurs de lait que ma meilleure amie m'a offert. 

Du coup, je peux tout faire d'une main avec bébé dans les bras!! »

« Je prépare les biberons à l'avance (enfin je les remplis d'eau) et je "monte" les couches lavables en avance aussi, pour gagner du temps. Je donne à manger aux jumelles: une cuillère à l'une, une à l'autre quand elles déjeunent ensemble. »

« Préparer des plats en grosse (très grosse!!!) quantité, et congeler pour les soirs de flemme »

« Je n'ai aucune astuce top secrète me venant en tête mais je suis une adepte des petits pots bio pour ne pas perdre de temps en faisant la cuisine... »

« Alors je ne suis pas encore maman mais d'après les dires de personnes de mon entourage, je pense que je préparerai plein de plats à l'avance que je congèlerai, histoire d'avoir ça en moins à gérer après la naissance... »

Pour vous, merci les plats surgelés au retour de la maternité, et si l’être aimé est fortiche en cuisine : profitez ! Et pour bébé, allaitement au maximum (pas cher, rapide, et goûtu !), et après, on prépare une gamelle de purées qu’on congèle dans des pots pour la semaine (les pots Aven* pour le recueil de lait sont super).

En voyage

« Un conseil pour les mamans qui prennent l'avion! Prenez une écharpe, bébé s'endort très facilement s'il est énervé! Et n'oubliez pas les jouets préférés de bébé, ainsi que des gâteaux pour l'occuper! »

« Toujours avoir un gâteau et la tétine sous la main ! »

A portée de main en voiture, on garde le kit de survie : eau, (tonne de) jouets à donner au fur et à mesure qu’ils tombent, Henri Dès à fond les gamelles, et 1 kg de gâteaux. Et on part à l’heure de la sieste, de préférence ! Et dans toutes les circonstances, écharpe ou porte-bébé physiologique, tellement moins encombrant qu’une poussette !

Au dodo !

« Quand bébé n'arrive pas à s'endormir on le met dans notre lit en lui faisant des petits câlins sur le visage et comme par magie il finit par s'endormir, bon on évite d'en parler au risque de se prendre tout plein de remarque mais nous quand on voit qu'il n'arrive pas à trouver le sommeil et bien c'est ce que l'on fait ! »

"Mon conseil pour les jeunes mamans : suivre le rythme de bébé et siester en même temps que lui ... non,  non j'suis pas paresseuse ! »

« Cododo et allaitement pour passer de bonnes nuits !! »

Facile à dire, mais OUI, FAITES-LE PAR PITIE : quand il dort, on dort. Et le cododo ce n’est pas malsain/dégénéré/barbare, c’est juste pratique. Et avant ses 18 ans, on le vire.




Vous avez d'autres astuces? Alors c'est à vous!

Le Mans sous la neige!

Ça ne vous a pas échappé, il a neigé ce matin! Voici un petit aperçu des rues du Mans enneigées, jusqu'au marché des Jacobins...un peu déserté.

Meilleurs voeux...et à bientôt!

© Callahan

Un petit passage rapide, pour vous souhaiter mes meilleurs voeux pour l'année 2012, après une année 2011 bien chargée! (la preuve ici).
Je m'excuse par avance de ne pas pouvoir être très présente sur le blog ce mois-ci, puisque je m'apprête à déménager d'ici quelques jours...(on reste au Mans, rassurez-vous!). Promis, je me rattraperai!
En attendant, je vous laisse aux bons soins de mes blogueuses et blogueurs préférés!
Allez faire un tour chez Audrey Maman-Nature (dont j'ai déjà parlé ici), un des blogs que je suis le plus fidèlement...ou chez mon autre copine Mama Lala...(on reste dans la région, je fais dans le local, les amis).
Ou chez la célèbre Marie de Mamans Testent, pour ceux qui ne connaissent pas, je vous promets de belles marrades...Ou encore chez Maman sur Terre, la Mère Cane et chez les messieurs Papa Cube...

Plein de belles choses pour 2012!