lundi 10 septembre 2012

Pitaya, un nouveau magazine 100% vegan! (et pas seulement)


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Il y a quelques semaines, un nouveau magazine alternatif a fait le buzz sur la sphère internet: Pitaya. Une jolie revue à télécharger sur le web, pour l'instant, colorée et ludique, mais qui à y regarder de plus près s'inscrit dans un courant de pensée de plus en plus populaire: le veganisme.
De quoi s'agit-il? De défendre la cause des animaux, en ne consommant pas de produits issus, ou testés, ou exploitant les bêtes: viande, lait, miel, cuir... Mais aussi en refusant leur exploitation commerciale: zoos, cirques...
Et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que la rédactrice n'était autre que Agathe, une sarthoise, et une copine à moi!
Même si je ne partage pas ce courant de pensée, il est intéressant de feuilleter ce magazine qui propose une alternative aux journaux pour enfants classiques, et qui reste ouvert et offre des points de vue qui font réfléchir.
Agathe nous en dit un peu plus sur son nouveau bébé, et sur son cheminement personnel:

Mamomans: Agathe, peux tu présenter en quelques mots l'initiative de ce journal?

Agathe: Nous sommes un groupe de mamans qui suivent un mode de vie vegan pour elles et leurs enfants. En discutant, nous nous sommes rendues compte qu’il nous manquait à toutes une revue pour nos petits bouts qui suivent nos valeurs. Les magazines plus classiques pour petits ne correspondent pas vraiment à ce qu’on voulait montrer.  Nous recherchions un magazine où l’on met en avant le veganisme bien sûr, mais aussi des modes de vie différents, la différence possible chez d’autres enfants.

C’est comme ça qu’est né Pitaya, petit magasine alternatif. Pitaya présente des situations, des textes et des réflexions différentes de ceux habituellement proposés dans la presse enfantine.
 Les valeurs partagées sont celles de la non-violence, du parentage proximal, de l’instruction à domicile, de l’écologie, du végétalisme…

Notre vision est de donner un magasine qui correspond à nos valeurs pour nos enfants, et ceux de parents qui les suivent également. Mais nous voulons aussi que les parents qui ne suivent pas ce mode de vie puisse juste montrer à leurs enfants que cela existe, qu’il n’existe pas qu’une façon de vivre.


M: A quelle fréquence sera-t-il publié?

A: Il est actuellement mis à disposition gratuitement sur internet, à imprimer par les parents chez eux ! Cette version gratuite se trouve sur notre site web.
Les numéros paraîtront tous les deux mois ! Chacune de nous a des activités à côté de Pitaya et une famille à gérer !
Il existe aussi une version espagnole, un peu différente du magasine Pitaya. Cette version sera également publiée tous les deux mois. (http://issuu.com/edicionesdefabula/docs/pitaya001-agosto2012-esp)


M: Quels sont les choses que vous ne souhaitiez pas publier dans le journal?

A: Une recette de foie gras non ?!  On ne souhaite pas aller contre le veganisme, qui nous rassemble et nous tient le plus à cœur. L’idée était de ne pas faire dans l’extrémisme, mais ne pas pour autant se trahir.

M: Il est disponible en ligne uniquement pour l'instant, comptez-vous sortir une version papier?

A: Nous sommes en train de réfléchir à une version papier, avec un abonnement. Que les enfants aient un support plus proche d’une revue classique, avec de belles couleurs !

M! Il reflète un courant de pensée que tu pratiques toi-même, le veganisme, peux-tu expliquer de quoi il s'agit?

A: C’est un état d’esprit ! Ahah !

Non c’est plus un mode de vie, une conviction.  Je suis végétalienne donc je ne consomme aucun produit issu de l’animal (ni viande, ni poisson, ni œuf, ni produits laitiers, ni miel, etc). Plus largement, je ne porte pas de matière provenant des animaux (cuir, laine…), aucun produits qui a été testé sur les animaux, et qui contient un sous produit animal (cire d’abeille par exemple).  Je n’encourage pas certaines pratique telles que les cirques avec animaux, la corrida, le PMU… enfin c’est du respect de l’animal en tant qu’individu propre. Je ne suis pas une extraterrestre, on est même pas mal à être vegan en France !


 M: Comment avez-vous fait ce choix?

A: Mon conjoint et moi, nous sommes vegan pour les animaux avant tout. Pour ne pas être acteurs de l’exploitation animale, de sa souffrance, et de la façon dont on le rend objet.
Nous sommes aussi vegan pour l’écologie, et la santé. Une fois devenus vegan, nous avons pu voir aussi que c’était bon pour nous et la planète ! Que du bonheur je vous dis !!

M: Rencontrez-vous des obstacles en vivant selon ce mode de pensée (regard de la société, de la famille)organisation avec la crèche...

A: Ah oui ! Le monde serait si simple sinon ! Le regard des autres, oui, enfin surtout les réflexions des autres! Comme si on demandait un avis quand on s’affichait vegan !
J’ai vécu deux grossesses vegan, et j’ai maintenant deux petits en bas âge vegan. On dompte le corps médical en leur donnant les infos, en leur montrant qu’on est pas des farfelus, qu’on s’informe un max. On dompte la famille et l’environnement différemment ! Voir un enfant en bonne santé, qui fait les même «bêtises», les mêmes choses aux même âges que les autres, ça rassure tout le monde !
J’ai aussi la chance d’avoir trouvé une crèche super, compréhensive, qui n’a rien dit face à nos choix. Les choses se compliquent dans les cantines, et écoles, mais nous n’en sommes pas encore là. J’essaie de garantir le choix à mes enfants, de «compenser» ce qu’ils pourraient avoir comme des bonbons, des chocolats. Il y a un stock à la crèche.
Dans le veganisme l’obstacle le plus grand est l’alimentation à l’extérieur, trouver des choses végétaliennes. Et quand on a des enfants, il y a une nouvelle difficulté avec les animaux de cirque, de zoo. C’est une grande tentation pour eux, à nous de bien leur expliquer !

Pour feuilleter Pitaya c'est ici: http://issuu.com/pitaya/docs/pitaya_num_ro_1?mode=window&backgroundColor=%23222222

mardi 4 septembre 2012

Emission du 4/09/2012 sur France Bleu Maine: Comment passer une année scolaire zen?

Ça y est, la cloche a sonné, les cartables sont garnis, les baskets neuves brillent, c'est bel et bien la rentrée pour les bambins.

S'il s'agit d'un passage qui peut être difficile à aborder pour eux, il ne l'est pas moins pour leurs parents, qui sont parfois désorientés quand à la manière de bien accompagner leur progéniture, sans trop lui mettre de pression.

Et là, c'est en tant que mère d'élève mais surtout que maîtresse d'école (hé oui, blogueuse n'est pas un vrai métier, parait-il), que je vous propose quelques pistes pour passer une année scolaire sereine:

1) S'il s'agit d'une première rentrée pour votre enfant, ou d'une rentrée au CP par exemple, "classe-charnière" s'il en est, il peut être utile de partager avec lui vos souvenirs d'école (les bons, de préférence!), en le rassurant s'il a quelques angoisses, puisque nous avons tous eu les mêmes! Mais il est important de présenter l'école sous un jour positif.
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2) Le soir, parlez de leur journée avec eux, (ainsi que de la vôtre!), cela permet de relâcher la pression, de se vider de ses petits soucis ou de partager les petits évènements vécus à l'école. Ainsi, vous montrez que leur journée de travail a autant d'importance que la vôtre, et que vous vous intéressez à sa vie de classe (sans  insister s'il ne se livre pas de lui-même!).

3) Concernant l'épineux sujet des devoirs, même si les enfants vont à l'étude, jetez un coup d'oeil à ce qu'il a fait, vérifiez qu'ils sont faits, et s'il les fait à la maison, posez-vous un instant avec lui. C'est encore une fois un moyen de lui prouver la valeur de ce qu'il fait à l'école.

4) Si un livre est étudié en lecture suivie, lisez-le! Cela provoquera des échanges en famille, et prouvera que la lecture n'est pas qu'une matière à faire en classe, mais qu'elle est synonyme de partage!

5) Valorisez ses nouvelles acquisitions: mettez à contributions ses nouvelles connaissances, s'il a appris à lire l'heure, faites-lui regarder l'horloge, demandez-lui s'il reconnaît ces mots d'anglais, comment se nomme telle espèce...

6) Enfin...faites-lui confiance. Chaque élève a son rythme, sa personnalité, sa maturité, son âge...si le cousin Léo est lecteur en septembre et la voisin dès la Grande section....pas de compétition! Cela n'apporte rien à personne...à part une rivalité mal placée entre les enfants.
Tout vient à point à qui sait attendre!


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NB: Si je suis un peu moins présente sur le blog ces temps-ci, c'est que pour moi aussi l'heure de reprendre mon cartable a sonnée...mais je continuerai à publier, sans doute moins souvent, et à intervenir sur France Bleu Maine tous les mois!
Merci en tout cas pour ces derniers mois de congé parental....très occupé, grâce à vous!